Lé deu Crot
Histoire de la famille DUCROT d'Habère-Poche




Avertissement

Depuis sa première parution ce texte a reçu plusieurs modifications de détail. La plus importante est un document qui reprend la totalité de mes pages et ajoute au passage un certain nombre de notes intéressantes. J'ai donc décidé de les insérer à leur place normale dans le texte original. J'en remercie l'auteur qui se reconnaitra.


 

La souche la plus ancienne qui n’est probablement pas la plus antique

Le plus ancien témoignage de l'existence du nom date de 1663, à l’exception d’une archive que l’on verra en annexe et qui atteste 1444.

On trouve mention d'un certain DUCROT Claude, né à Habère-Poche "vers 1663" selon la formule employée par le généalogiste Charles GRAFF, de Delle, territoire de Belfort, en 1907. Cette localisation des recherches en un lieu éloigné de la commune de naissance des ancêtres s'explique, comme on le verra par la suite, par un phénomène d'émigration sélective.

Je note que les archives de la commune nommée Habère-Poche à sa création ne datent que de 1793. Auparavant il n'existait qu'une seule commune nommée Habère dont les archives se trouvent à Habère-Lullin, s'il en reste. Cette dernière fut divisée par les autorités républicaines françaises qui occupaient alors le territoire chablaisien et la Savoie à la suite de l'invasion militaire, administrative et idéologique de 1792. C'est donc plus exactement à Habère, sans autre mention, que naquit ce Claude DUCROT et qu'il se maria "vers" 1693 à Philippaz RUFFET.

D'autre part, en ce qui concerne les paroisses, j'emprunte la citation suivante au très remarquable ouvrage de Chantal et Gilbert MAISTRE et Georges HEITZ : "Colporteurs et Marchands Savoyards dans l'Europe des XVIIe et XVIIIe Siècles", Annecy 1992 :

"Etre le fondateur d'une paroisse constitue l'œuvre pieuse la plus extraordinaire qu'un chrétien puisse accomplir dans sa vie; des évêques sont aussi tentés par ce fascinant projet, comme Mgr Rey, qui depuis sa jeunesse, rêve de parvenir à la séparation de son village natal d'Habère Poche, de la paroisse d'Habère-Lullin, en Chablais. Il réussit enfin à réaliser son projet en 1841, après avoir ferraillé durant cinq ans contre les oppositions du curé d'Habère-Lullin, du seigneur du lieu, le comte de Sonnaz et de l'intendant du Chablais. Une désunion n'est pas chose facile, même pour un évêque dans son propre diocèse".

Il est donc évident, tant sur le plan administratif d'abord que sur le plan ecclésiastique ensuite, que les deux Habères ne font qu'un jusqu'à leur division et que toute mention qui ne tient pas compte de cette réalité est erronée.

Avant d'étudier la descendance de ces premiers parents connus, je dois mentionner ce que j'ai pu découvrir, non à leur sujet précisément, mais sur les origines de la famille. Ce sont des renseignements plus oraux que tirés de textes définis mais qui seront confirmés par la suite et auxquels on peut raisonnablement se fier.

Il semble que la maison natale des premiers DUCROT connus était située à Reculfou, hameau d'Habère-Poche. Le nom de famille était alors, en patois, DEUCROT ou, plus correctement orthographié, Deu CROT, ce qui veut dire "ceux qui habitent dans un creux". Par "crot" on désigne, en patois, les dépressions, les fonds, les ravins, les endroits encaissés ou protégés par des pentes qui les entourent. C'est bien le cas de Reculfou dont l'appellation signifie "le fayard en retrait". Fayard ou hêtre se dit "feû" en patois. On dit d'ailleurs "faou" en breton, ce qui signe l'origine celtique du mot. Son fruit est la "faine". Le verbe "arculâ" signifie évidemment reculer, retirer. On a aussi "rcolâ, rèclwâ" dans le même sens et un "reculâ" qui correspond au substantif français "reculée". Ce terme géographique désigne, principalement dans le Jura, une vallée à parois abruptes terminée par une source. Cette origine toponymique sera confirmée par la suite lorsque, de tradition de possession très lointaine, la propriété de Reculfou sera ornée d'une maison en remplacement de l'ancienne et dont Paul DUCROT 1900 m'a confirmé, au cours d'une visite en 1944, qu'elle était bien le berceau de la famille.

En complément, il faut se reporter à l'époque, vers le XIIe siècle, où ordre fut donné aux autorités locales d'établir un état-civil, en remplacement des appellations baptistaires uniquement prénominales. Faute de mieux on utilisa des surnoms familiers et familiaux ou une toponymie coutumière pour désigner les gens. Ainsi, les habitants de cette dépression où poussait un fayard en retrait probablement caractéristique à moins que ce ne soit "derrière les fayards", devinrent ceux du creux, les "deu crot".

Je dois ajouter un détail qui découle de la prononciation du patois savoyard. Il existe une manière de prononcer le O très ouvert en l'ouvrant encore davantage. Il devient une sorte d'intermédiaire entre le son O du français commun et le EU. A ce caractère s'ajoute une légère élévation du ton en utilisant la voix de tête, qui ressemble à un jodle atténué. C'est très particulier à cette région et il faut l'entendre pour le bien comprendre, ce qui n'est pas qu'un pléonasme. En tout cas c'est ainsi que l'on prononçait Deu CROT et que l'on devrait prononcer le dérivé DUCROT, comme je l'ai entendu à plusieurs reprises.

Je connais au moins deux autres sources homonymiques. Celle des DUCROT de Sixt dans le haut Faucigny. Ils proviennent du village dit "le Crot", situé sur la route de Sixt au Fer-à-cheval. Ils n'ont pas de rapport avec les nôtres, car ils sont d'origine helvétique, peut-être fribourgeoise ou du moins germanophone, importés comme serfs par les moines de l'abbaye sizeraine lors de sa fondation. D'autres DUCROZ, d'Argentière en vallée de Chamonix, sont les descendants des CROZ. On en trouve, je crois, une famille à Sixt. Par ailleurs l'implantation de plusieurs DUCROT d'Habère émigrés explique un foyer de DUCROT à Colmar ou Mulhouse, ainsi qu'à Pontarlier ou Delle et Beaumont, en territoire de Belfort. Il reste enfin le mystère de ces DUCROT qui apparaissent de temps en temps au cours du dépouillement de documents que j'ai pu consulter, qui ne sont mentionnés nulle part dans les ascendances que je possède mais qui sont incontestablement d'Habère ou environs, en particulier des Mâcherets ainsi que d'autres de Draillant en Chablais. Je cherche actuellement à les localiser et j'y suis parvenu partiellement, en particulier à Mouchard dans le Jura .

Claude DUCROT naquit en Chablais. Il est donc Savoyard ou Savoisien si l'on veut. Cette précision est importante car, outre les avatars historiques qui ont pu travailler la Savoie au cours des âges, on pourrait hésiter sur l'implantation provinciale exacte de Reculfou. Il existe en effet légèrement en aval d'Habère-Lullin, un lieu-dit "la Potence", où étaient implantées les fourches patibulaires seigneuriales et qui marque la limite entre la province du Chablais et celle du Faucigny. La partie amont de la Vallée de la Menoge se trouve donc historiquement chablaisienne et suivra le sort général de la province à laquelle elle est liée, alors que la partie aval est faucignerande et appartiendra au Dauphiné pendant une assez longue période.

Les DUCROT étaient vraisemblablement catholiques. Ce n'est toutefois pas certain si l'on se souvient que, suite à l'occupation bernoise de 1536 à 1564, dont l'histoire de Savoie nous informe amplement, le protestantisme fut introduit dans tout le Chablais. Imposé par la force des armes, illustré par les destructions d'églises, monastères et institutions catholiques, il fut fortement consolidé par la persuasion de pasteurs militants. Lorsque, par une laborieuse campagne de reconquête commencée tardivement en 1594, François de Sales rendit progressivement au catholicisme ces régions savoyardes libérées de leurs occupants depuis trente ans déjà, de nombreux foyers de conviction réformée subsistèrent plus ou moins clandestinement, parfois avec détermination ou même arrogance. L'hagiographie du Saint homme dissimule cette constante dans un souci de propagande trop ostensible pour être sincère. Il n'empêche que la réforme fit en Chablais des adeptes enthousiastes qui le demeurèrent. Ce serait peut-être une des sources de l'anticléricalisme anticatholique caractéristique de beaucoup de points de cette province, qui prit souvent comme ensuite des aspects franchement politiques. Serait-ce également celle d'une certaine attirance des migrants chablaisiens pour les pays de religion réformée, comme on le constatera plus loin. Quoiqu'il en soit, j'opterai pour une soumission acceptée à la restauration salésienne qui n'oublierait pas complètement le vent réformé qui souffla avec la bise pendant plus d'un demi siècle sur nos terres chablaisiennes, entretenu depuis par le voisinage de la Genève calviniste et du pays de Vaud dans une moindre mesure. C'est ainsi que j'imagine l'apparence religieuse d'une famille qui n'en fit probablement pas le centre de ses préoccupations mais évolua lentement vers une tolérance raisonnable .

 

Les enfants de Claude 1663

Au commencement de mon étude je me suis contenté de ce premier ancêtre, faute de documents attestant d’une souche plus ancienne. Or il semble que le père de Claude soit un certain Michel dont la date de naissance ne m’est pas connue. Je ne sais rien non plus de son épouse.

Claude DUCROT épousa "vers 1693" Philippaz RUFFET dont le prénom dit assez qu'elle était savoyarde et dont je connais personnellement une descendante qui m'a confirmé l'authenticité de ce mariage. C'est le 14 Février 1692 que fut rédigé l'acte sur lequel figure la mention "Claudy fils d'honorable Michel DUCROT" ce qui laisse penser que Michel était toujours vivant puisque rien ne dit qu'il est mort.

Pour juger de l'âge auquel il était habituel de se marier en ce temps-là, je suis obligé de me fier à ce que l'on croit savoir de l'espérance de vie de l'époque. Elle devait se situer aux environs de la soixantaine, au mieux et pour les hommes du moins. Celle des femmes était lourdement grevée par une obstétrique hallucinante d'inefficacité autant pour les mères que pour les nouveau-nés.

Avant de m'intéresser à la descendance de Claude 1663, je dois préciser que ce qui atteste à mes yeux l'authenticité de cet ancêtre est l'affirmation de son mariage. Seules les dates sont approximatives. Par contre je ne savais rien de sa situation dans une ascendance bien ignorée jusqu'à la mention d'un autre DUCROT 1660, nommé Jean, qui m'est parvenue de seconde main, comme on le verra. J'en conclue que ce dernier était un frère de Claude 1663 et je me tiens à cette interprétation sauf preuve du contraire. Il y aurait donc Jean 1660 à l'origine de la branche des Mâcherets et Claude à l'origine de celle des Reculfou. Qui objectera verra !

Le premier enfant du couple est une fille, Etienna, née en 1695. C'est bien tard à une époque ou les manœuvres anticonceptionnelles sont bien loin d'être envisageables. En tous cas, ce délai prouve que le mariage ne fut pas précipité par une conception anticipée, à moins que des avortements spontanés ne viennent anéantir mon raisonnement. A moins aussi que les dates données comme approximatives soient erronées de deux ans.

De cette Etienna, je ne sais rien. Vécut-elle ? Fut-elle vieille fille ou religieuse dans cette frénésie salésienne quelque peu débordante ? Quand mourut-elle ?

Vient alors Bernard né en 1699

Pierre nait en 1700 et se mariera en 1731 avec Marie MOUVILLAT constituant ainsi la souche des DUCROT à Claudy.

L' enfant suivant de Claude et Philippaz fut une autre fille, Claudine, née en 1703. On n'en sait pas davantage à propos de Claudine que de sa sœur et les questions sont les mêmes. La mortalité infantile à cette époque était si importante que je n'envisage qu'avec peu d'optimisme le sort de ces deux petites filles sans destin enregistré.

Le cinquième enfant naquit en 1706 et on le baptisa Jean-Jacques. Iil devait devenir le véritable fondateur de la famille DUCROT si l'on veut bien considérer qu'à la suite de ses nombreuses paternités il distribua des petits et des petites DUCROT dans toutes les directions d'un arbre généalogique dont l'amplitude est aujourd'hui assez effrayante ! Pour s'y retrouver plus facilement il est préférable d'établir d'abord une liste chronologique.

On notera toutefois la naissance de Marie en 1709. Elle épousera Claude COURT en 1732.

 

La descendance de Jean-Jacques 1706 ou le commencement des complications

En 1746, mariage de Jean-Jacques DUCROT 1706 à Marguerite JACQUEMARD. Il est seul porteur du nom en l'absence probable de ses sœurs. Douze enfants vont naître en vingt-quatre ans. Bel exploit si l'on songe que Jean-Jacques se marie à quarante ans ! Ce mariage tardif explique en partie celui de son père à trente-trois, dans la mesure où c'était peut-être à cette époque une habitude que de ne fonder famille qu'assez tard, pour des raisons d'autonomie financière ou à cause d'autres obligations civiques ou familiales.

La suite de la généalogie de cette "guernipille" comme on dit en patois de l'endroit, serait inextricable si une habitude, que d'aucuns jugeront détestable, ne venait me secourir en considérant que les filles qui perdent leur patronyme en se mariant ne doivent plus, en bonne logique, figurer au nombre des DUCROT. Il ne reste donc que six mâles porteurs du nom dont le destin va nous occuper désormais.

Question de méthode.

Il y a deux manières de traiter la descendance de ce vieux Jean-Jacques. On peut agir verticalement en suivant chaque branche jusqu'aux temps modernes tout en indiquant les ramifications que l'on pousse elles-mêmes à leur extrémité actuelle. C'est très clair pour chacune de ces branches mais il devient difficile d'observer les cousinages. On peut aussi agir horizontalement en traitant par couches, par générations, et en épuisant tous les géniteurs, comme c'est le cas de le dire, avant de passer à l'étude de leurs enfants. Le cousinage est alors très apparent puisque, des frères et sœurs, on passe agréablement aux cousins germains puis aux issus de germains, ce qui donne une cohérence à l'ensemble. Malheureusement, après quelques générations, tout se perd dans un fatras inextricable. Je procéderai donc par branches, commençant par le commencement pour atteindre progressivement les descendants actuels s'il en existe. De cette manière la confusion n'en sera pas moins regrettable mais, à mon sens, plus facilement maîtrisable. De plus et pour diminuer le risque de confusion que crée la présence de nombreux homonymes j'ajoute à chaque prénom la mention de l'année de naissance.

Avant d'entrer en matière, je donne ci-dessous la liste des enfants de Jean-Jacques 1706 qui seront, l'un après l'autre, à l'origine de chaque branche étudiée.

 

1. Jacques DUCROT 1747 épouse en 1779 Jeanne MOUVILLAT. Il a trente-deux ans. Le mariage est légèrement plus précoce que ceux de ses parents et grand-parents. Ceci indique une probable amélioration de la situation financière. Les enfants du couple seront au nombre de six. Cette relative modération me permet de traiter plus loin cette gentille famille sous le nom devenu générique de "les Jacques". Il semble en effet que les contemporains de cette petite armée que constituent Jacques et sa famille, augmentée de celle de ses frères et sœur, les ont groupés par commodité sous un seul prénom de notoriété régionale ou au moins villageoise. C'est du moins ce que j'ai cru comprendre lorsque vers 1936, on m'a précisé cette particularité qui subsistait.

2. Jacques-François 1747 meurt en 1748 et ne fait que passer.

3. Jean-Michel DUCROT 1748 disparaît sans laisser de trace ni des descendants. Rien ne prouve qu'il ait vécu.

4. Pierre-Louis DUCROT 1750 épouse Jeanne BIUZ en 1776. Ils auront huit enfants dont une partie va émigrer, donnant naissance à cette implantation dans l'Est dont j'ai parlé au début de cette étude. J'en parlerai en leur temps et à leur place.

Pour continuer la série descendante des enfants de Jean-Jacques et de son épouse Marguerite, je vois :

5. Jeanne-Claudine 1751 dont on ne sait rien.

6 . Bernardine-Claudine 1752 qui épousera Jean BOUVET-GERBETTAZ en 1775.

7 . Péronne 1753. Rien à son sujet. Si elle a vécu elle est restée célibataire sous une forme ou sous une autre.

8 . Claude-Antoine 1755 vient ensuite. Rien non plus car décèdé la même année.

9 . Joseph 1755 comme son frère et jumeau. En 1784 il épouse Marie PARIS-LAVAUD. Ils auront neuf enfants dont la liste imposante sera traitée plus loin.

10 . Jean-Claude 1758. Rien.

11 .Louison 1760. Rien.

12 .Françoise 1761. Epouse en 1785 Joseph CURT-MOLLIET

13 . Marie 1763 . Mariée en 1784 à Pierre BOVET, un nom bien du pays.

14 . Josephte 1765. Epouse Antoine SANSONNET en 1786.

15 . Jean-Louis 1767. Disparu sans laisser de traces s'il a vécu.

16 . Gasparde 1767, peut-être sa jumelle. Epouse en 1793 un Guillaume BETEMPS qui porte un nom fort répandu à Boëge ou alentours.

17 .Michel 1769. Rien.

18 . Marie-Françoise DUCROT, la dernière des enfants de Jean-Jacques clôt la série par son silence. Aucun signe de vie depuis sa naissance en 1770.

 

Petite note à propos de guernipille.

Pour ceux qui ne connaissent pas le patois savoyard, plus exactement chablaisien et par surcroît d'habéran, je précise :

Premièrement que d'habéran veut dire, avec quelque ironie, habitant des Habères, l'un ou l'autre. Deuxièmement que la guernipille est ce que l'on obtient lorsque l'on secoue et jette tout autour de soi le contenu d'un greni ou guerni, soit un grenier ou un récipient à grains. La rupture du fil d'un collier provoque une guernipille de perles, celle du fond d'une boite à clous une guernipille métallique et, bien entendu, l'abus de sexualité insensée, dans tous les sens et sans modération, provoque une guernipille de bébés.

 

PLAN DE L'OUVRAGE


La source la plus ancienne qui n'est sûrement pas la plus antique

Les enfants de Claude 1663

La descendance de Jean-Jacques 1706 ou le commencement des complications


Les Jacques ou la branche ainée de la guernipille qui serait en réalité la branche cadette
. La branche aînée serait celle de Pierre et Marie MOUVILLAT.

Les Jacques ou les enfants de Jacques 1747

Les enfants de Jean 1785 fils de Jacques 1747

Les enfants de Claude 1812 fils de Jean 1785

Les enfants de François 1876 fils d'Alphonse 1836 ou un DUCROT venu d'ailleurs

Les enfants de Francis 1912 fils de François 1876

Les enfants de Jean-Claude 1944 fils de Francis 1912

Les enfants d'André 1948 fils de Francis 1912

L'enfant de Mélida 1918 fille de François 1876

Les enfants de Serge 1957 fils de Charles 1936

Retour à la bifurcation ou les enfants de Philippe 1820 fils de Jean 1785

Les enfants d'Edouard 1853 fils de Philippe 1820

Les enfants d'Ernest 1876 fils d'Edouard 1853

L'enfant de Paul 1900 fils d'Ernest 1876

Les enfants d'André 1926 fils de Paul 1900

Les enfants de Pierre 1960 fils d'André 1926

Note à propos de Jacques 1963 fils d'André 1926

Les enfants de Robert 1903 fils d'Ernest 1876

Les enfants de Jean 1927 fils de Robert 1903

Les enfants de Jean-Louis 1972 fils de Jean 1927

Conduite à tenir en présence des bifurcations

Retour à la bifurcation ou les enfants de Michel 1822 fils de Jean 1785

Les enfants de Jean-François 1787 fils de Jacques 1747

Les enfants de Jacques 1819 fils de Jean-François 1787

Les enfants d'Eloi 1857 fils de Jacques 1819

Les enfants de Jean-Jacques 1791 fils de Jacques 1747

Les enfants de Jean 1816 fils de Jean-Jacques 1791

Les enfants de Julien 1826 fils de Jean-Jacques 1791

Les enfants de François 1884 fils de Julien 1826

Les enfants d'Humbert 1915 fils de François 1884

Les enfants de Jacques 1944 fils d'Humbert 1915

Les enfants de François 1951 fils d'Humbert 1915

Les enfants de Pascal 1954 fils d'Humbert 1915

Les enfants de Joseph 1831 fils de Jean-Jacques 1791


Les Pierre-Louis ou la branche tierce de la guernipille

Les enfants de Pierre-Louis 1750 fils de Jean-Jacques 1706

Les enfants de Jean-Jacques 1777fils de Pierre-Louis 1750

Les enfants de Jean 1809 fils de Jean-Jacques 1777

L'enfant de Gérémie 1875 fils de Jean 1809 et compléments

Les enfants d'Eugène 1820 fils de Jean-Jacques 1777

Les enfants d'Edouard 1863 fils d'Eugène 1820

Les enfants d'Albert 1871fils d'Eugène 182O

Les enfants de Robert 1911 fils d'Albert 1871

Les enfants de Pierre 1942 fils de Robert 1911

Les enfants de Robert 1946 fils de Robert 1911

Les enfants de François 1778 fils de Pierre-Louis 175O

Les enfants de François 1820 fils de François 1778

Les enfants de Charles 1855 fils de François 1820

Les enfants d'Henri 1823 fils de François 1778

Les enfants d'Auguste fils de François 1778

Les enfants de Jacques 1792 fils de Pierre-Louis 175O


Les enfants de Joseph 1755 fils de Jean-Jacques 1706 ou la quarte branche de la guernipille

Les enfants de Joseph 1755 fils de Jean-Jacques 1706

Les enfants de Jean-Claude 1798 fils de Joseph 1755


Une source parallèle ancienne et son développement

A propos de Jean 1660 frère (?) de Claude 1663


Annexe provisoire concernant les Alsaciens ou prétendus tels

 

 

Les Jacques ou la seconde branche de la guernipille

1. Les Jacques ou les enfants de Jacques 1747

Comme vu plus haut, Jacques DUCROT épouse Jeanne MOUVILLAT en 1779. Comme vu également leurs enfants sont au nombre de sept ce qui est raisonnable surtout pour le généalogiste un peu débordé. Les voici :

1. Jean-Claude 1780. Meurt probablement très jeune ou même à la naissance. S'il existe ?

2. Marguerite 1783

3. Etienne 1785 qui meurt en 1793.

4. Jean 1785. Il est, en l'absence de son frère disparu, le chef de file de la branche aînée. Il épouse en 1804 Jacqueline DEPIERRE dont il aura sept enfants dont la liste sera donnée plus loin en même temps que l'analyse de leur destin.

5. Jean-françois 1787. Il épouse en 1815 Anne DEPIERRE, sûrement une parente de sa belle-sœur et dont il aura cinq enfants et que je détaillerai plus loin.

6. Claude-Joseph 1790. Disparu sans descendance. Peut-être décédé en bas âge.

7. Jean-Jacques 1791. Marié en 1813 à Philippine SOUJON-MENUISIER. J'ignore d'où vient cette épouse au nom étrange. Vraisemblablement du hameau de Chez Soujon. La souche était menuisier de profession. Il en aura environ huit enfants. J'hésite sur le nombre car la documentation est imprécise à ce sujet. J'en parlerai plus loin en détail.

8. Marie 1798. Elle épouse en 1820 Jean-Baptiste DEREMBLE et disparaît ainsi de la statistique des DUCROT.

Fin des enfants de Jacques mais pas fin des Jacques comme on verra abondamment plus avant.

 

2. Les enfants de Jean 1785 fils de Jacques 1747

Son frère aîné Jean-Claude 1780 n'ayant pas vécu, je passe directement à la descendance de Jean 1785.

Il paraît, toutes précautions prises quant à la transmission de la légende, que ce Jean avait comme tout le monde à cette époque et bien après, une activité hivernale parallèle à son métier d'agriculteur. Il était montreur d'ours. Allant de place en place accompagné de son animal dressé, aussi sur ses pattes arrières, il le faisait danser en jouant du violon. J'ignore quel était le plus admirable des deux mais je suis fier d'avoir pu vérifier l'authenticité de la chose lorsque, vers 1940, son descendant Paul DUCROT 1900 m'a montré le violon en très mauvais état conservé au grenier de la maison de famille. C'est sous le surnom de Jean de l'Ours que ce personnage original était connu à Poche, d'où le surnom "les Ours" que de petits malins ont ajouté au "les Jacques" qui accompagne cette branche de la famille. Pourrais-je ajouter que la "Légende de Jean de l'Ours" est un texte de tradition alchimique connu des spécialistes, ce qui n'est pas sans laisser rêveur lorsque l'on constate que ces DUCROT des Ours vont devenir bijoutiers et horlogers orfèvres !

Jean 1785 épouse en 1804 Jacqueline DEPIERRE. Ils auront sept enfants dont voici la liste commentée :

1. Jeanne 1806. Elle épouse Amé MAYNANT en 1827.

2. Jean-François 1808 meurt en 1828

3. Marie 1809. Elle épouse François DEVIGNY en 1843.

4. Claude 1812. Il épouse Marie JACQUET en 1855. Ils auront deux enfants qui seront étudiés plus loin à leur tour. Ce mariage est bien tardif et me laisse supposer une absence prolongée pour une cause ou pour une autre, émigration provisoire ou service aux armées, suivie d'un mariage au retour au pays.

5. Jeannoton 1813. Elle épouse François BUFFET en 1848. Mariage relativement tardif lui aussi pour cette fille de trente-cinq ans.

6. Jean-François 1814. Décèdé en 1816.

7. Françoise 1818 décèdée en 1823.

8. Philippe 1820. Il épouse Victoire MOUCHET en 1848. Ils auront trois enfants à voir plus loin. J'ai de ce Philippe une photo ancienne qui montre un beau vieillard sec à cheveux et collier de barbe blancs, peu avant sa mort à quatre-vingt-dix ans. Belle longévité pour l'époque !

9. Michel 1822. Il épouse Cécile MOUTHON en 1869. Mariage tardif en secondes noces. Il avait épousé en 1861 Marie-Françoise DUFOURD décèdée cette même année. Tous les MOUTHON sont originaires du Villard-sur-Boëge. Le couple aura cinq enfants, dont trois certifiés et les autres sous réserve de l'aspect peu explicite de la documentation.

Suivant cette branche des Jacques dits Les Ours le nom de famille ne pourra donc être transmis que par Claude 1812, Philippe 1820 et Michel 1822. Je vais suivre cette transmission dans l'ordre chronologique des trois frères.

 

3. Les enfants de Claude 1812 fils de Jean 1785

Ce Claude 1812 est donc le troisième enfant du ménage de Jean 1785. Il a épousé Marie JACQUET en 1855, comme indiqué ci-dessus. Ils ont deux enfants qui sont :

1. Jacqueline 1856 qui épouse François DURET en 1892.

2. François 1859 qui épouse en 1884 Eugènie VAUDAUX-RUTH. Ils auront deux enfants, deux filles que je traite immédiatement car elles perdront le patronyme en se mariant :

1. Marie 1884 qui épousera en 1911 François DUCROT.

2. Eugènie 1887. Elle épousera vers 1918 Louis CASTELLA et lui donnera deux enfants, Bertha 1919 et Arthur 1921.

Ce n'est pas pour autant la fin du patronyme dans cette branche qui va reverdir. En effet cette Marie 1884 épouse en 1911 un certain Joseph-François DUCROT 1876 venu d'ailleurs. Il s'agit certainement d'un descendant de cette famille DUCROT jusqu'ici mal connue et antérieure à Claude 1663. L'acte de mariage que je possède indique que le marié est boulanger, ce qui ne m'avance guère. Marie 1884 est couturière, bien noté. Je vois aussi que le marié est fils d'un Alphonse DUCROT 1836 et d'une Julienne BAUD, tous deux d'Habère-Poche autant que faire se peut. J'ajoute que, outre ledit marié ce couple a eu un autre fils Arsène 1878 tué à la guerre en 1915 et seul DUCROT à figurer sur le monument aux morts de la commune. Je vais donc devoir me lancer sur la piste de ces DUCROT avec curiosité.

On devait, à mon avis, différencier les DUCROT de Reculfou de ceux d'ailleurs, ce qui prouve que les uns comme les autres sont issus d'une souche commune de DUCROT antérieurs à tout le monde. On peut imaginer que Claude 1663 avait un frère ou peut-être un cousin. L'un des deux a donné naissance à la branche de Reculfou, l'autre à celle d'un autre endroit qui serait Draillant car il est possible que la différenciation soit beaucoup plus récente. Voilà expliquée ou seulement subodorée l'apparition de DUCROT extra-reculfolliens ou plus exactement para-reculfolliens. Ces derniers, qui viennent de Draillant sont certainement des DUCROT qui ont passé le col de Cou en des temps anciens pour s'établir en bas Chablais.

Je vais donc développer la descendance de ce ménage DUCROT homonymes, l'époux étant un Draillant, son épouse une Jacques.

 

5. Les enfants de François 1876 fils d'Alphonse 1836 ou un DUCROT venu d'ailleurs

François DUCROT épouse donc Marie non moins DUCROT en 1911. Ils ont cinq enfants que voici :

1. Francis 1912. Il épousera Alice SAUTHIER en 1936 et ils auront quatre enfants que je verrai plus loin.

2. Irène 1913. Elle épousera en 1933 Henri VULLIEZ.

3. Adeline 1915 qui épousera en 1936 Jean VILLANOVA .

4. Mélida 1918. Elle sera la mère d'un enfant né hors mariage, Charles 1936, qui portera naturellement le nom de DUCROT et le transmettra légitimement. Elle épousera Joseph PERRIER en 1970.

5. Marie Rose 1923. Mariée en 1951 à Noël DUFOURD.

La famille de François 1876 comporte donc deux porteurs du nom, Francis 1912 et Mélida qui le transmettront tous les deux. Je vois donc la suite :

 

6. Les enfants de Francis 1912 fils de François 1876

Francis 1912 a donc épousé Alice SAUTHIER en 1936. Leurs enfants, au nombre de quatre, sont:

1. Christian 1937. Il épousera en 1959 Odile JACQUET. Je ne vois pas qu'ils aient des enfants et Madame DUFOURD Marie-Rose, autrement dit Marie-Rose 1923, me le confirme. Qu'elle en soit remerciée.

2. Denis 1941. Il épousera Denise BERBILLE en 1965. Ils ont un enfant, Sébastien, en 1969.

3. Jean-Claude 1944 qui épouse Joëlle PILATO en 1967. Elle lui donnera trois enfants.

4. André 1948. Marié en 1969 à Raymonde FELISAZ il en aura trois enfants.

Quatre garçons bien disposés à transmettre le nom de DUCROT !

 

7. Les enfants de Jean-Claude 1944 fils de Francis 1912

Il épouse Joëlle PILATO en 1967. Leurs enfants sont:

1. Jean-Luc 1968. Il épousera Patricia PETITPERRIN en 1995 qui lui donnera Laura 1996.

2. Laurent 1973. Marié en 1998 à Sandrine ALPHONSE. Ils ont un fils Valentin 1999.

3. Jérome 1981.

 

8. Les enfants d'André 1948 fils de Francis 1912

Il a épousé Raymonde FELISAZ en 1969. Ils ont trois enfants :

1. Cédric 1970. Marié à Céline BOUCHET. Ils ont un fils Louis.

2. Emmanuel 1975.

3. Ludivine 1980.

 

9. L'enfant de Mélida 1918 fille de François 1876

Il se nomme Charles 1936 et on l'appelle communément Charly. Il habite la maison voisine de celle où sont nés Paul 1900 et Robert 1903, Chez le Merzi, francisé en Chez le Merisier. En 1955 il épouse Liliane NICOUD. Ils ont trois enfants :

1. Serge 1957 qui épousera en 1978 Evelyne COTTET-DUMOULIN et en aura trois enfants :

2. Pascale 1960. Mariée en 1984 à Richard MARTIN.

3. Joëlle 1962. Mariée en 1984 à Jean-François BRUNIER. Ils ont deux enfants.

 

10. Les enfants de Serge 1957 fils de Charles 1936

Marié en 1978 à Evelyne COTTET-DUMOULIN il en aura trois enfants :

1. Virginie 1979.

2. Heléna 1982.

3. Angélique 1985.

 

11. Retour à la bifurcation ou les enfants de Philippe 1820 fils de Jean 1785

Son frère Jean-François 1814 n'ayant pas vécu, c'est au tour de Philippe 1820 de reprendre le flambeau. Il épouse en 1848 Victoire MOUCHET qui lui donnera les cinq enfants que voici :

1. François 1851 qui ne vivra pas.

2. Edouard 1853 qui va se marier en 1875 à Sylvie GENOUD-DUVILLARET, l'acte portant faussement GENOUX avec un X tombé probablement de la plume incertaine d'un scribe inattentif. Ils auront quatre enfants à voir ultérieurement.

 

3. Marie 1854 qui épouse Claude DURET en 1871.

4. Eugènie 1856 qui épouse François MAYNANT en 1887. Je remarque au passage que l'orthographe actuel et bien fixé est MEYNENT, après plusieurs variations de voyelles.

5. Joséphine 1861. Elle épouse François BOUVET en 1890.

Après PHILIPPE 1820 il ne reste que son fils Edouard 1853 pour assurer la transmission du nom.

 

12. Les enfants d'Edouard 1853 fils de Philippe 1820

Donc, comme mentionné plus haut, Philippe épouse Sylvie GENOUD-DUVILLARET en 1875. Viendront quatre enfants :

1. Ernest 1876.
Il épousera en 1898 Félicie JORDAN-MEILLE.
Ils ont deux enfants.

 

2. Alphonse 1878. Décédé.

3. Célerine 1880. Mariée en 1909 à Héribert PICCOT, de Lullin. Elle meurt centenaire !

4 . Marie 1883. Mourra célibataire et âgée à Habère-Poche après y avoir exercé toute sa vie sa profession d'institutrice.

Ici aussi la transmission du nom ne pourra se faire que par un seul, Ernest 1876.

En mains sa photo, je note à propos d'Edouard, un homme grand et imposant, qu'il fut le fondateur de l'entreprise de bijouterie-joaillerie en gros, spécialité familiale d'abord hivernale à l'exemple de presque tous les montagnards dans différents commerces, ensuite principale et permanente. Il fit une fortune suffisante pour construire la grande maison de famille au centre du chef-lieu de Poche. Il employa de nombreux colporteurs itinérants dont son fils Ernest 1876 et développa son affaire jusqu'à l'établir à Paris.

 

13. Les enfants d'Ernest 1876 fils d'Edouard 1853

Ernest 1876 épouse donc Félicie JORDAN-MEILLE en 1898. Cette famille JORDAN-MEILLE est établie à Cervens. Elle est néanmoins originaire d'Habère-Poche puisque c'est au hameau de Chez Paccot qu'est née la petite Félicie. Ils auront deux fils :

1. Paul 1900. Il épouse Yvonne LAILLARD en 1925
et ils auront un fils. André 1926 Rédacteur de cette étude .

2. Robert 1903. Il épouse Casilda MOUTHON du Villard, en 1925.
Ils auront trois enfants.

Je note à propos d'Ernest qu'il fut reçu et formé à l'école d'Horlogerie de Cluses. Il se perfectionna à Besançon. Il fut colporteur au service de l'affaire familiale, devint horloger-bijoutier à Paris et responsable de l'entreprise de joaillerie-bijouterie fondée par son père. Il rentra au pays pour s'y marier et exerça son métier d'horloger à Poche, Chez le Merzi, jusqu'à sa mort en 1936.

A propos de cette famille JORDAN-MEILLE je note qu'elle est nombreuse et qu'elle compte dans ses rangs deux personnages illustres. L'un est le Chanoine JORDAN-MEILLE du chqapitre de Bézier qui fut longtemps en charge de la cthédrale Saint-Jacques . L'autre est son neveu DOM MARIE GUERIN, un cistercien qui fut et mourrut Abbé de Tamié.

J'ai consacré une étude aux JORDAN - MEILLE qu'on trouvera en ce site HIRMINTE sous son titre dédié .

14. L'enfant de Paul 1900 fils d'Ernest 1876

Paul est né en 1900. Il épouse Yvonne LAILLARD en 1925. Ils ont un fils unique :

1. André 1926. Il épouse Madeleine GRANCHAMP en 1954.
Ils auront deux enfants.

Paul est Instituteur successivement à Bogève, Mégevette, Sevraz, Gaillard, Annemasse. Son épouse Yvonne LAILLARD 1902 est Institutrice à Mégevette avant de suivre les postes de son mari. Ils construisent à Annemasse une maison de famille avec leurs parents et beaux-parents LAILLARD, également Instituteurs où Yvonne décedera en 2007 dans sa cent-cinquième année.

 

15. Les enfants d'André 1926 fils de Paul 1900

André 1926 épouse Madeleine GRANCHAMP en 1954. Ils ont deux fils :

1. Pierre 1960. Il épousera Véronique FALGUEIRETTES en 1993 après dix années de concubinage. Ils ont trois enfants, à voir plus loin. Ils divorcent en 2004.

2. Jacques 1963. célibataire
     

Je note à propos d'André qu'il est né à Vétraz-Monthoux où ses grands-parents maternels sont instituteurs à cette époque. Il vit à Sevraz puis Annemasse. Suit ses études secondaires à Thonon, ses études supérieures à Paris. Il est Chirurgien-Dentiste à Ambilly puis à Boëge, devenu Docteur en Chirurgie-Dentaire. Il exerce jusqu'en fin 1991. Son épouse est journaliste et fille du directeur de l'Imprimerie Granchamp et du Progrès Haute-Savoie-Savoie-Ain.

 

16. Les enfants de Pierre 1960 fils d'André 1926

Né en 1960 Pierre suit ses études secondaires à Annemasse, puis ses études supérieures à Montpellier. Il devient électronicien spécialisé dans la Hi-Fi et installe à Lyon une entreprise qu'il développe avec succès tout en vivant alternativement à Montpellier où il prend soin de ses trois enfants :

1. Julien 1988.

   
   

2. Thomas 1991.

   
   

3. Quentin 1995.

   

 

17. Note à propos de Jacques 1963 fils d'André 1926

Jacques 1963 est célibataire à la date de cette étude . Je note qu'après ses études secondaires à Annemasse, supérieures à Chambéry, il est devenu musicien de jazz professionnel .

18. Les enfants de Robert 1903 fils d'Ernest 1876

Remontant à la bifurcation entre Paul et Robert, je vois que Robert 1903 épouse Casilda MOUTHON en 1925. Leurs enfants sont :

1. Jean 1927.
Il épousera Mauricette MERCIER en 1958.
Ils ont trois enfants. Autolyse vers 1990.

2. Jacqueline 1928. Elle épousera Lucien BOUTILLIER en 1967.

3. Anne-Marie 1938. Elle épousera Bernard CHENEVAL-PALLUD en 1959.

A propos de Robert 1903, je note qu'il devient Instituteur comme son frère Paul 1900 et exerce à La Vernaz, Vailly, Loisin, Moye, Etrembières. Il construit à Ambilly et y décède.

 

19. Les enfants de Jean 1927 fils de Robert 1903

Jean 1927 épouse Mauricette MERCIER de Saint-Florentin dans l'Yonne, en 1958. Leurs enfants sont :

1. Nathalie 1960, actuellement célibataire kinésithérapeute à Paris.

2. Fabienne 1962, célibataire et Professeur de Mathématiques en région parisienne.

3. Jean-Louis 1972. Transmetteur du nom. En concubinage auprès de Sarah Katia DOIN. Ils ont une fille et un petit garçon Clément. Ils se marient en 2003.

 

19 bis. Les enfants de Jean-Louis 1972 fils de Jean 1927

De sa concubine devenue son épouse en 2003 Sarah Katia DOIN Jean-Louis reçoit deux enfants :

1. Marine 1999.

   
   

2. Clément 2002.

   

 

 

Conduite à tenir en présence des bifurcations

En suivant de l'origine à la situation actuelle une branche porteuse du nom je me trouve à plusieurs reprises, en tous cas lorsque une fratrie comporte plusieurs mâles, devant une bifurcation qui peut être une trifurcation ou davantage encore. La méthode que j'adopte pour les traiter est la suivante : Je choisis de suivre à chaque fois la piste de l'aîné et je laisse provisoirement de côté celle du cadet et celles des cadets. Lorsque je suis arrivé à l'aboutissement actuel de la lignée aînée je retourne sur mes pas dans le sens du passé jusqu'à la plus proche bifurcation. Je m'engage alors sur la branche cadette jusqu'à son achèvement. Je fais de même pour le second cadet, le troisième et ainsi de suite. Cette manière me permet de revenir à chaque fois à la base de départ que constitue la fameuse "guernipille" de notre Jean-Jacques 1706 qui est le premier déploiement de l'éventail des DUCROT. C'est ainsi que je viens de traiter la bifurcation entre Paul 1900 et Robert 1903, terminant d'abord la descendance de Paul 1900 avant d'achever celle de Robert 1903. Je vais procéder de la même manière en prenant la direction Michel 1822 à partir de la bifurcation entre Philippe 1820 et son frère Michel 1822.

 

20. Retour à la bifurcation ou les enfants de Michel 1822 fils de Jean 1785

Michel 1822 s'est donc marié en 1869 à Cécile MOUTHON, très certainement du Villard. Ils ont quatre enfants qui sont :

1. Marie 1870. Elle épouse Simon BEL en 1892.

2. Joséphine 1875. Elle épouse Jules MAYNANT en 1898.

3. Madeleine 1882. Elle épouse Jean VERNEX en 1910.

4. Ignace 1885. Un garçon qui ne semble pas avoir vécu ou qui ne se marie pas. Il clôt la lignée des enfants de ce Michel 1822 qui ne transmet plus le nom DUCROT. Il est effectivement décèdé en 1890.

 

21. Les enfants de Jean-François 1787 fils de Jacques 1747

Remontant de bifurcation en bifurcation selon la méthode indiquée plus haut, je me trouve à la fourche entre Jean 1785 que je viens d'épuiser et son frère Jean-François 1787.

Jean-François 1787 épouse en 1815 Anne DEPIERRE. Ils ont cinq enfants dont voici le destin :

1. Jacques 1819. C'est, si j'ose dire, le Jacques de service comme il y en a au moins un à chaque génération. Il épouse en 1844 Michelle LEPINE. Ils on trois enfants, à étudier plus bas.

2. Rosalie 1822. On sait seulement qu'elle décède en 1826.

3. Célestine 1824. Elle épouse en 1850 François VITTET en 1850

4. Félix 1826 qui épouse Célestine CONDEVAUX en 1857. Ils n'ont probablement pas d'enfants.

5. Claudine 1829. Elle épouse Félix BELLOSSAT en 1860.

Dans cette branche seul Jacques 1819 va transmettre le nom de famille.

 

22. Les enfants de Jacques 1819 fils de Jean-François 1787

Comme vu plus haut, ce Jacques 1819 épouse en 1844 Michelle LEPINE. Ils ont quatre enfants que voici :

1. Françoise 1848. Elle épouse en 1871 Louis VIRET.

2. Julie 1850. Elles épouse Julien CONDEVAUX en 1875.

3. Eloi 1857. Il épouse en 1890 Josephte VACHAT dont il aura trois enfants que je verrai plus loin.

4. Marie 1860 qui épouse Joseph TISSOT en 1898.

Encore une fois, comme à la génération précédente, un seul transmetteur du nom, Eloi.

 

23. Les enfants d'Eloi 1857 fils de Jacques 1819

Eloi 1857 a donc épousé Josephte VACHAT en 1890. Ils ont trois enfants :

1. Jacques-François 1892. Rien à son sujet.

2. Auguste-Lucien 1895. Rien à son sujet.

3. Louise-Emilie 1898. Aurait épousé un POMEL

Cette triple disparition me laisse perplexe. A part la maladie et la mort plus ou moins immédiate dans l'enfance, je ne vois pas de raison à celà. Des recherches s'imposent.

 

24. Les enfants de Jean-Jacques 1791 fils de Jacques 1747

Me voici revenu à la bifurcation entre Jean-François 1787 dont la branche semble éteinte malgré une belle résistance de plus d'un siècle et son suivant Jean-Jacques 1791, évidement fils de Jacques 1747, l'aîné de la fameuse "guernipille" qui me sert de base de départ.

Je salue au passage le frère intermédiaire à ces deux-là, Claude-Joseph 1790 qui n'a pas de descendance et dont je crois qu'il n'a pas vécu.

C'est donc la branche de Jean-Jacques 1791 qui va m'occuper désormais.

Il se marie en 1813 à Philippine SOUJON-MENUISIER . Ils ont neuf enfants que je développe ci-dessous :

1.Jeanne 1814 qui décède en 1818.

2. Jean-Jacques 1816. Il épouse Elisabeth MEYNANT en 1849. Ils ont deux enfants.

3. Jacques 1817. Il épouse Rose MERLIN en 1855. Ils n'auront pas d'enfants.

4. Pierre 1820 qui disparaît sans laisser de traces.

5. Françoise 1824 qui disparaît également.

6. Julien 1826. Se marie en 1879 à Marie MEYNANT. Ils ont quatre enfants que j'étudie ci-après à leur tour.

7.Victorine 1829 qui décède en 1834

8 . Joseph 1831. Il épouse en 1867 Jeannette DUCROT. Cette jeannette est la fille de Joseph DUCROT et de Jeanne-Marie DUFOURNET tous deux d'Habère-Poche mais pas de souche. Ce n’est qu’ensuite que les travaux d’Ariane DUCROT me viendront en aide pour confirmer que Jeanette est bien une Mâcherets. Merci !

9 . Marie 1834. Semble inconnue ou ne vit pas.

10 . François 1837 qui ne laisse aucune trace ni descendance. A-t-il vécu ?

Cette revue m'amène à conclure que le nom de DUCROT va être transmis, dans cette branche, par Jean 1816, Julien 1826, Joseph 1831 et conjointement par son épouse homonyme.

 

25. Les enfants de Jean 1816 fils de Jean-Jacques 1791

Jean 1816 épouse Elisabeth MEYNANT en 1849. Leurs deux enfants sont :

1. François 1851. Il épouse Caroline BOUVIER en 1979. Aucun enfant n'est signalé. Cette fille BOUVIER est-elle de Bogève ?

2. Marie 1851. Il épouse Epoise BOSSON en 1874. Ne serait-ce pas Ephyse BOSSON ? Il y a là une obscurité sur le sexe de Marie car ce prénom d'Epoise n'est pas plus clairement masculin que celui de Marie n'est absolument féminin. On avait parfois tendance autrefois à nommer Marie des garçons. J'en ai connu au moins un qui se prénommait Claude Marie, ce qui n'est pas non plus très explicite ! Renseignement pris, ce Marie est bien un homme. Pas d'enfants signalés.

La lignée de Jean 1816 ne transmet pas le nom de DUCROT.

 

26. Les enfants de Julien 1826 fils de Jean-Jacques 1791

Du mariage de Julien 1826 avec Marie MEYNANT en 1879 naissent :

1. Eugènie 1880. Elle épouse en 1908 Emmanuel JACQUET. Aucun enfant.

2. Célerine 1882. Elle épouse en 1906 Humbert DURET. Aucun enfant.

3. François 1884. Il épouse en 1908 Marie GENOUD-PRACHEX. Ils ont quatre enfants à étudier plus bas. Il sera le seul à transmettre le nom de famille.

4. Angeline 1887 dont on ne sait que son mariage avec Arsène GENOUD-DUVILLARET

 

27. Les enfants de François 1884 fils de Julien 1826

François 1884 épouse Marie GENOUD-PRACHEX en 1908. Ils ont quatre enfants :

1. Marie 1909. Elle épouse Octave DESBIOLLES.

2. Julia 1911 qui reste célibataire.

3. Aline 1913 qui épouse Louis CHATEL.

4. Humbert 1915 . Il sera donc seul transmetteur du nom dans cette branche, comme je le détaille ci-dessous .

On me signale en outre un Arthur né en 1917 qui serait frère d'Humbert, ce qui porterait à cinq le nombre d'enfants de François 1884. Il reste célibataire et meurt à vingt ans .

28. Les enfants d'Humbert 1915 fils de François 1884

Marié en 1943 à Thérèse FARCONNET native de Saint-Bonnet de Chavagne Il en a quatre enfants :

1. Jacques 1944. Il épousera Marie-José RAGONNEAU en 1969 et en aura deux enfants que je verrai plus bas.

2. Marie-Hélène 1947 qui épousera Joseph PLACE en 1968. Ils n'ont pas d'enfants.

3. François 1951. C'est lui qui me communique les renseignements concernant son ascendance et sa famille, ce dont épousera Brigitte MARCOZ en 1974 et ils auront trois enfants .

4. Pascal 1954. Il épousera Sylvie COLLARD en 1984 . Ils ont trois enfants.

 

29. Les enfants de Jacques 1944 fils d'Humbert 1915

Ayant épousé Marie-José RAGONNEAU en 1969 il en a deux enfants :

1. Gaëlle 1970. Elle vit en concubinage avec Pierre PUTELAT qu'elle épouse en 2008

2. Yannick 1975 . .Marié en 2013 à Emmanuelle GRENOND de Champéry en Suisse . Ils ont un fils Célien 2013

 

30. Les enfants de François 1951 fils d'Humbert 1915

Marié à Brigitte MARCOZ en 1974 il en a trois enfants qui sont :

1. Lucie 1978 qui vit maritalement avec Michel SOTTO . Ils ont deux enfants Zilla 2005 et Léonor 2009

2. Amédée 1981 marié à Catherine ALBOUY de Certines dans l'Ain . Ils ont deux enfants Rosalie 2008 et Humbert 2011

3. Alexis 1985 célibataire

 

1. Les enfants de Pascal 1954 fils d'Humbert 1915

De son épouse Sylvie COLLART Pascal 1954 a trois enfants :

1. Thibaud 1988

2. Justine 1991

3. Manon 1995

 

32. Les enfants de Joseph 1831 fils de Jean-Jacques 1791

Joseph 1831 épouse en 1867 cette Jeannette DUCROT d'origine inconnue mais sûrement descendante des DUCROT d'avant Claude 1663 et probablement des Mâcherets. Leurs trois enfants

1. Françoise 1868 qui épouse François VAUDAUX en 1894.

2. Marie-Joséphine 1870 qui épouse Joseph GENOUX du VILLARET en 1903. Cette particule fait sourire dans une région où tout le monde écrit DUVILLARET. Orgueil de classe ou erreur de scribe ?

3. Célestine 1873. Disparue sans laisser de traces.

C'est ainsi que le nom de DUCROT s'éteint dans cette petite famille. Avec lui se termine la revue des enfants de Jean-Jacques 1791.

 

Les Pierre-Louis ou la branche tierce de la guernipille.

 

33. Les enfants de Pierre-Louis 1750 fils de Jean-Jacques 1706

Après la série des descendants de son aîné Jacques 1747 je me consacre à la branche suivante née de la guernipille de Jean-Jacques 1706. Elle ne laissera pas d'être intéressante, même si elle offre de nombreuses difficultés et quelques obscurités très indépendantes de la volonté de tout le monde.

Pierre-Louis 1750 épouse Jeanne BIUZ en 1776. Leurs enfants sont huit. En voici la liste et l'amorce de leur avenir :

1. Jean-Jacques 1777. En 1800 il épouse Thérèse DURET. Ils ont sept enfants que je verrai défiler plus loin.

2. François 1778. Il épouse Catherine MARION en 1816. Il s'établit à Delle en Territoire de Belfort avant ou après son mariage mais je suppose qu'il a émigré d'abord et que ce mariage est la cause de son installation loin de la Savoie.

3. Josette 1783. Ne laisse aucune trace ni signe de vie.

4. Pierre 1785. N'en laisse pas davantage.

5. Marie 1787. Elle épouse Jean-Louis MOUVILLAT en 1815

6. Jeannoton 1789. Rien non plus. Cette série de disparitions me laisse perplexe. S'agit-il d'une série de malchances étalées dans les temps ou d'une épidémie ou encore d'un accident ayant fauché quatre enfants en même temps ?

7. Jacques 1792. Il vit et se marie en 1829 à Barbe HERR. Il est établi à Beaumont en Territoire de Belfort, ce qui explique l'origine de son épouse. Il demeure sur place et le couple aura deux enfants.

8. Françoise 1798. Elle épouse en 1822 Jean MOUVILLAT.

Il ne fait aucun doute que ces deux frères partis l'un après l'autre vers l'Est et qui s'y sont mariés, sont à l'origine de cette dynastie des DUCROT dits "les Alsaciens" par les cousins restés sur place et dont on n'a pratiquement plus entendu parler à moins qu'ils ne se manifestent en quelques points de mon étude ou que je parvienne à localiser leur descendance par quelque moyen. En effet, il est pratiquement impossible d'obtenir les actes d'état-civil de ces régions où les deux guerres mondiales ont fait les ravages que l'on sait. La question reste posée actuellement. Quelle que soit la réponse me voici en présence d'une branche dont seul Jean-Jacques procréera sur place et prolongera la transmission du nom de famille, ses frères faisant de même dans leur nouvelle patrie. Je rappelle en effet qu'aux dates de leur départ la Savoie est indépendante et que Belfort est donc en terre étrangère.

 

34. Les enfants de Jean-Jacques 1777 fils de Pierre-Louis 1750

Ce Jean-Jacques 1777, un de plus, épouse Thérèse DURET en 1800. Ils ont huit enfants qui constituent la branche aînée de la famille Pierre-Louis dont voici l'énumération :

1. François 1803. Ne laisse aucune trace ni signe de vie.

2. Pierre-Louis comme son grand-père, 1807. Ni trace ni signe de vie.

3. Jean 1809. Il épouse en 1863 une Marie DUCROT qui est de toute évidence une cousine éloignée dont l'origine m'échappe. Ils auront quatre enfants que je verrai à leur tour.

4. Michel 1813. Rien.

5 .Péronne 1814 va mourir en 1818

6. Victor 1816. Rien. Quel est donc ce fléau qui s'abat à cette époque sur les enfants ? Est-ce un taux de mortalité infantile malheureusement normal pour l'époque ?

7 . Eugène 1820. Il vit et épouse en 1855 Marie MEYNANT. Ils ont quatre enfants.

8 . Françoise 1822. Encore une disparition prématurée ?

Cinq enfants disparus très jeunes ou à la naissance sur huit ! Quelle époque !

 

35. Les enfants de Jean 1809 fils de Jean-Jacques 1777

Jean est donc le premier enfant de Jean-Jacques et de son épouse Thérèse DURET a avoir vécu assez longtemps pour procréer. En 1863 il épouse Marie DUCROT. Je commence à avoir l'habitude de ces mariages homonymes. Cherche qui voudra ce cousinage fort éloigné et que les autorités ne prennent pas en compte. Ils ont quatre enfants que voici :

1. Alphonse 1864 dont rien n'indique qu'il ait vécu. Serait-ce Adolphe ?

2. Joséphine 1866 dont je ne sais rien.

3. Gérémie (sic) 1875. Il se mariera et aura une fille bien qu'il semble qu'il en aurait deux portant étrangement le même prénom d'après un acte de vente entre deux Marie données toutes deux comme filles de Jérémie, correctement orthographié cette fois, à moins qu'il ne s'agisse de :

. 4. Marie 1878, disparue sans laisser de traces.

La descendance de Jean est donc bien mince et tient uniquement en ce Gérémie.

 

36. L'enfant de Gérémie 1875 fils de Jean 1809

Jérémie 1875 épouse en 1899 Thérèse MAYNANT.Ils ont une fille Alfonsine 1900

Thérèse décède et Jérémie se remarie avec Lydie Jeanette VERBOIS. Pas de descendance.

 

 

36 bis . Les enfants d'Eugène 1820 fils de Jean-Jacques 1777

Je passe donc les frères Michel 1813 et Victor 1816 qui ne semblent pas avoir vécu et je me retrouve à la bifurcation entre Jean 1809 et son cadet Eugène 1820. Celui-ci épouse en 1855 Marie MAYNANT. Leurs enfants sont :

1. Thérèse 1856. Elle épousera Joseph CONDEVAUX en 1877.

2. François 1858. Il émigrera dans la Haute-Saône et s'y mariera à une date inconnue. Voici une nouvelle branche à étudier et qui va apporter son lot de surprises.

3. Edouard 1863. Epouse Françoise BOUVET en 1884 et ce couple prolifique aura huit enfants qui feront l'objet d'un long chapitre, enfin !

4. Albert 1871 qui épousera Lucie BASTARD en 1899 dont il aura trois enfants.

 

37. Les enfants d'Edouard 1863 fils d'Eugène 1820

Avec son épouse Françoise BOUVET ils vont donner naissance à :

1. François 1887 qui ne donne ni descendance ni signe de vie.

2. Angeline 1889. Mariée en1911 à Pétrus CORBIER mort au champ d'honneur en Octobre 1914 . Remariée à Hector BOUVET dont elle a un fils Robert fusillé par les Allemands lors de l'attaque du Chateau d'Habère-Lullin à Noël 1943 . A vécu ensuite Chez-le-Merzy dans la maison d'Ernest DUCROT et son épouse Félicie ainsi que leurs fils Paul 1900 et Robert 1903 .

3. Eugène 1891. Sergent Fourrier au 11e BCA tué à l’ennemi le 5 Septembre 1914à

4. Joséphine 1893. Elle aurait épousé un FONTAINE ?

5. Marie 1895. Epouse Joseph GENOUD.

6. Thérèse 1897. Rien.

7. Pierre-Louis 1899. Epouse Laure Marie Clotilde FELISAZ . Pas d'enfants .

8 .Thérèse 1900. Rien

9 . Andréa 1902. Epouse Roger MEYNANT

Ainsi, si j'en crois cette nomenclature désespérante, aucun enfant de cette famille nombreuse ne subsistera et ne procréera, si ce n'est peut-être la petite Angeline 1899 non porteuse du nom. Je préfère n'en rien croire et accuser le généalogiste, qui m'a précédé sur cette question, de lassitude ou de défaillance documentaire.

 

38. Les enfants d'Albert 1871 fils d'Eugène 1820

 

Albert 1871, le dernier des fils d'Eugène 1820, épouse en 1899 Lucie BASTARD qui porte un nom bien connu à Boëge. Ils ont trois enfants :

1. Angèle-Joséphine 1899 qui n'attend guère pour naître mais ne donne apparemment aucune descendance. On m'apprend toutefois qu'elle est mariée à un nommé COTTET en 1932.

2. Thérèse Marie 1905 qui épouse François RIVET en 1943.

3. Robert 1911 dont la descendance suit :

 

39. Les enfants de Robert 1911 fils d'Albert 1871

Il épouse Marie GAYDON en 1940 et le couple aura :

1. Monique 1940 qui épouse André DUPRAZ en 1960 et meurt peu de temps après.

2. Pierre 1942 qui épouse Danièlle MERANDON en 1964 dont il aura cinq enfants à voir plus loin.

3. Josette 1945. Elle épouse Gilles BETEMPS en 1965. C'est elle qui me fournit la documentation concernant sa famille proche, ce dont je la remercie ici.

4. Robert 1946. Il a deux enfants de Carole ALAUX .

5. Michel 1949. Il épouse Elia DEMICHELI en 1975.

6. Evelyne 1951 qui épouse Gilles NOVEL en 1981. Ils ont deux enfants.

 

40. Les enfants de Pierre 1942 fils de Robert 1911

De son épouse Danielle MERANDON, Pierre 1942 aura :

1. Nathalie 1965.

2. Pascal 1966 qui épouse Corinne HAUSER en 1999. Leurs enfants sont Rémi 1997 et Flora 1999.

3. Stéphane 1967.

4. Christelle 1969 mariée en 1991 à ???

5. Sandrine 1973 mariée en 1999 à ???

41. Les enfants de Robert 1946 fils de Robert 1911

En concubinage avec Carole ALAUX Robert 1946 a deux enfants :

1. Emilie 1993.

2. Christelle 1995.

 

42. Les enfants de François 1778 fils de Pierre-Louis 1750

Terminée, provisoirement j'espère, la descendance de Jean-Jacques 1777, je me retrouve à la bifurcation entre ce dernier et son frère François 1778.

François 1778 est donc établi à Delle, Territoire de Belfort, où il se marie à Catherine MARION. Il est probable que ses enfants naîtront à Delle. C'est du moins une supposition car les archives ont disparu en 1914/1918, si j'en crois les Mairies consultées. Ils ont huit enfants :

1. Catherine 1817. Elle épouse en 1837 Antoine DORCY.

2. Joseph 1818. Il épouse en 1842 Joséphine KALCHGRUBER qui lui donnera un enfant en 1843. C'est une fille nommée Joséphine 1843 qui épousera Félix PASSERAT en 1863.

3. François 1820. Il épouse Louise ANDRE en 1849 et en aura 5 enfants que j'étudie plus loin.

4. Adélaïde 1821. Mariée en 1843 à Jean DEVIGNY. Cet homme pose une petite énigme. Il porte un nom d'Habère-Lullin. Que fait-il à Delle ? Ou que fait-elle à Habère ? On imagine un voyage de l'un ou de l'autre, une émigration, des vacances, une réunion de famille ?

5. Henri 1823. Marié en 1851 à Elisabeth JOSEPH. Deux enfants.

6. Madeleine 1826. Mariée en 1846 à Antoine GRAFF. C'est le père du généalogiste qui a rédigé l'arbre qui me sert de référence pour la plupart de mes affirmations. Ce travail est assez incomplet.

7. Auguste I829. Il épouse une J. LABBE au prénom inconnu. Pas d'enfants.

8. Victoire 1833. Mariée en 1854 à Charles BARTHOULOT.

 

43. Les enfants de François 1820 fils de François 1778

Il épouse donc Louise ANDRE en 1849. Ils ont cinq enfants dont voici la liste :

1. Louisa 1850. Elle épouse en 1874 Auguste LAHAYVILLE.

2. Emilie 1852. Elle épouse en 1875 Cyrille ACKERMANN. On m'a dit qu'il était boulanger à Ferrette.

3. Antoinette 1853. Elle épouse Louis LEX en 1879.

4. Charles 1855. Cet unique transmetteur du nom épouse Marie CHRISTE en 1880. Elle lui donne trois enfants à étudier plus loin.

5. Marie 1857 qui épouse en 1877 Achille BURGERMEISTER.

Une seule transmission donc, par les soins de Charles 1855.

 

44. Les enfants de Charles 1855 fils de François 1820

Comme vu ci-dessus, Charles 1855 épouse Marie CHRISTE en 1880. Ils ont trois enfants que voici :

1. Anna 1881. Elle épouse Edmond LOPINOT en 1903.

2. Jeanne 1884. Elle épouse Célestin GERARD en 1904.

3. Charles 1892. On ne sait rien de lui.

Cette branche est donc probablement éteinte et plus personne ne s'y appelle DUCROT.

 

45. Les enfants d'Henri 1823 fils de François 1778

Je reviens donc à la bifurcation précédente et trouve Henri 1823 fils de François 1778 à ne pas confondre avec son fils homonyme 1820. Henri épouse en 1851 Elisabeth JOSEPH. Ils ont deux enfants :

1. Henri 1853. Encore un fils qui porte le prénom de son père. Voilà qui ne facilite pas les choses d'autant plus qu'il se marie deux fois. La première fois en 1882 à Adèle GAUTHERAT qui ne lui donne que deux enfants, Georges 1883 et Thérèse 1884, tous deux décédés à la naissance et peut-être leur mère en même temps que la deuxième. La seconde épouse est Henriette BIHR en 1907. Pas d'enfants signalés.

2. Jules 1853. Déclaré décédé.

 

46. Auguste 1829 fils de François 1778

C'est le dernier des fils de François 1778. Il épouse J. LABBE en 1874. Ils n'ont pas d'enfants signalé . Qui sait ?

 

47. Les enfants de Jacques 1792 fils de Pierre-Louis 1750

La suite de la revue des enfants de Pierre-Louis 1750 m'amène, après avoir sauté par-dessus les amorces de branches improductives, à ce Jacques 1792 qui épouse Barbe HERR en 1829 à Beaumont en Territoire de Belfort où il est installé. Ils ont deux enfants :

1. Edouard 1836 dont on ne sait rien, ni même s'il a vécu.

2. Emilie 1840. Elle épouse en 1868 Charles NIEGER, probablement toujours à Beaumont et cesse de transmettre le nom DUCROT.

Cette branche de l'Est donc éteinte en ce qui concerne la suite du nom.

 

Les enfants de Joseph 1755 fils de Jean-Jacques 1706 ou la quarte branche de la guernipille.

48. Les enfants de Joseph 1755 fils de Jean-Jacques 1706

Après en avoir terminé avec la descendance de Pierre-Louis 1750, je m'adresse à celle de son frère Joseph 1755 qui est le sixième de la guernipille évoquée et prise pour base de départ. Il épouse Marie PARIS-LAVAUD en 1784. Je ne sais pas si ce Joseph 1755 fait partie des émigrants vers l'Est ou s'il est resté à Habère. Je trouve en effet plus loin que la majorité de ses enfants viables se marient à des filles au nom bien savoyard, à l'exception d'un seul. Il y a donc de fortes chances pour que seul ce dernier soit émigrant.

Les enfants de Joseph 1755 seront au nombre de neuf, à savoir :

1. Françoise 1785. Elle épouse à une date inconnue Ami DUCROT. Encore un DUCROT tombé du ciel ou, plus sûrement, de cette famille antérieure à Claude 1663, dont il fait d'ailleurs vraisemblablement partie. La continuité du nom serait donc rattrapée malgré le mariage d'une fille si le couple avait des enfants, ce qui ne semble pas être le cas. Renseignement pris ils en auraient eu 12 ! Ceci pose la question de leur appartenance à la famille des d'abhérans de Poche car on ne sait pas si cet Ami était d'ici ou d'ailleurs. Je penche pour le deusième cas.

Je commence quand-même à me demander pourquoi, toutes les fois qu'une fille DUCROT épouse un autre DUCROT, on ne mentionne aucun enfant sur les documents dont je dispose. Cette intrigante stérilité des couples homonymes me porte à penser que le généalogiste sur lequel je m'appuie a jugé que les DUCROT d'avant n'en étaient pas de véritables et qu'il les traite comme des intrus qui font perdre le nom de famille aux filles qu'ils épousent tout en leur donnant le même nom de DUCROT. Curieuse exclusion ou malheureuse coïncidence ? Par contre, si un DUCROT jugé authentique épouse une fille DUCROT venue d'ailleurs, il néglige le fait et continue la transmission du nom sans ajouter de commentaires. C'est pourquoi je prends l'initiative de réintroduire dans la continuité des DUCROT les descendants des DUCROT d'ailleurs qui sont aussi DUCROT que leurs épouses nommées DUCROT avant leur mariage et devenues DUCROT après. Comprenne qui pourra !

1 . Jean 1786 ?

2. Jeanne 1786. On ne sait rien à son sujet même pas si elle n'était pas ce Jean sans existence démontrée ?

3. Jacques 1788. Rien non plus.

4. Jeanne 1794. Le même prénom que pour sa sœur sûrement décédée. Elle ne semble pas avoir vécu elle non plus. Elle meurt effectivement en l'an IX de la République.

5. Jean-Claude 1798. Il épouse en 1828 une Madeleine SCHAULIN dont le nom dit assez que la chose se passe en Alsace, ou Belfort, ou pas loin. Ils ont deux enfants que je verrai plus loin.

6. Marie 1798. Epouse en 1835 Jean BOUVET-SOUJON. Ils auront quatre enfants.

7. Josette 1799. mariée en 1844 à Joseph JOURDAN. S'agit-il d'un de ces JOURDAN que je soupçonne d'être JORDAN ? Il apparaît plus tard comme Joseph JORDAN fils de Jean-Claude et de Marie BESSON.

8. Pierre 1800. Il épouse Françoise VUARGNOZ en 1825. Ils n'ont pas d'enfants.

9. François 1802 ne donne aucun signe de vie et décède pourtant en 1886.

Ainsi, sur une suite de neuf enfants un seul transmet le nom de famille quelque part à l'Est.

49. Les enfants de Jean-Claude 1798 fils de Joseph 1755

Comme vu ci-dessus, Jean-Claude 1798 épouse Madeleine SCHAULIN en 1828. Ils ont deux enfants :

1. Elisabeth 1829 qui disparaît sans laisser de traces visibles.

2. Joseph 1837 qui épouse en 1860 Adèle BORRICHON. Pas d'enfants mentionnés non plus mais qui sait ? .

C'est donc peut-être la fin de la transmission du nom de famille dans cette branche si, toutefois, l'absence d'enfants est bien confirmée au foyer de Joseph 1837.

 

Une famille parallèle ancienne ?

 

Les mention de Jean 1660 frère (?) de Claude 1663

Une précieuse documentation m'est fournie par Jean-Michel DUCROT 1942, de Dijon, que je remercie vivement, d'autant plus qu'elle semble ignorée des quelques chercheurs locaux et dispersés que j'ai pu contacter. Elle démontre que, comme je le pressentais dans l'énoncé de mon premier titre, Claude 1663 n'est pas la source unique. Son existence exige une ascendance dont nous ne savons rien. Les recherches de Jean-Michel 1942 m'apportent la preuve que l'on peut l'entrevoir. Elles affirment la présence d'un Jean 1660 que je propose comme frère de Claude 1663. L'une et l'autre date sont imprécises mais l'existence parallèle de ces deux fondateurs est indiscutable. Une seconde et non moins efficace collaboration de la part de Ariane DUCROT, d’autant plus précieuse qu’elle émane d’une archiviste professionnelle, me permetrait de dresser sans trop d’erreurs en dehors de mes propres défaillances, l’esquisse d’une histoire de cette branche des DUCROT d’Habère ou plutôt des Habères que j’ai déjà évoqués à propos de certains mariages homonymes alors inexpliqués. Par contre, ce travail ayant été accompli avec brio par les chercheurs mentionnés plus haut, je renonce à ce double-emploi et j’invite mes lecteurs à prendre contact avec les auteurs et à rechercher leur œuvre excellente.

 

Annexe provisoire concernant les Alsaciens ou prétendus tels

Il faut tenir compte du fait que seuls sont mentionnés dans cette étude ceux des DUCROT qui portent effectivement le nom, y compris les filles jusqu'à leur mariage. Ceci pour expliquer que seule figure dans ma liste des trois émigrés connus une courte succession. Il existe bien une descendance assez abondante par les femmes mais qui ne s'appellent plus DUCROT.

Une recherche circulaire par Internet a été entreprise à propos des DUCROT patronymiques mais elle ne semble pas produire de résultat jusqu'à nouvel ordre. Peut-être ont-ils, comme on me l'a dit, quelque difficulté à obtenir des détails sur leur ascendance à cause de la destruction des archives, peut-être ne sont-ils pas intéressés. Malgré tout je donne les coordonnées des porteurs du nom émigrés en attendant que leurs descendants apparaissent.

François 1778 épouse en 1816 Catherine MARION. Ils s'établissent à Delle, en territoire de Belfort. Peut-être Catherine est-elle de Delle ? Ils ont un fils Auguste 1826 qui épouse J.LABBE en 1874 mais qui ne semble pas avoir d'enfants en l'absence de documentation.

Jacques 1792 épouse Barbe HERR. Il s'établit à Beaumont en territoire de Belfort. Ils ont un fils Edouard 1836 dont je ne sais rien et pour cause.

Jean-Claude 1798. Epouse Madeleine SCHAULIN en 1828. Ils ont un fils Joseph qui épouse Adèle BORRICHON en 1860. Où est-il établi ? Probablement comme les deux précédents en territoire de Belfort mais rien n'est sûr.

 

Annexe tirée de l'ouvrage du curé MOUTHON

L'Abbé J.MOUTHON curé du Villard publie en 1914 "Le Villard et la Vallée de Boëge" Imprimerie Commerciale Annecy. J'en tire une première précision concernant Reculfou qu'il trouve orthographié Reculaz-Fou aux environs de 1400 . Ceci confirme l'étymologie que je donne du nom de ce hameau des Habères. J'en tire de même une citation dont voici le texte :

"Etienne Rebat était curé du Villard au 26 Février 1444. Il paraît alors comme arbitre et témoin dans un accord intervenu entre Rd. Deschamps, curé d'Habères, et les honorables Jean Rey, Ducrot, Jacquemard et Jean Duvillaret en qualité de syndics et procureurs de la Commune."

J'en conclue qu'il existait déjà une famille DUCROT en 1444 aux Habères et que le chef de cette famille était suffisamment notable pour figurer comme syndic dans un procès contre le curé du lieu et mériter le titre d'honorable, distinction sociale réservée aux hommes libres, non serfs, capables financièrement.

 

 



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